- Nombre de voies : 2
- Logiciel compatible : Rekordbox, Serato DJ Pro
- Poids : 5.2 kg
- Dimensions : 267 x 452 x 108 mm
- Taux d’échantillonnage : 48 kHz, 24 bits
- Distorsion : < 0.005 % (Ligne), 0.003% USB
- Ratio SNR : 105 dB Ligne, 90 dB Phono, 80 dB Micro
- Entrées : 2 Ligne (RCA), 2 Phono (RCA), 1 micro (combo XLR/jack TRS), 1 Aux (RCA)
- Sorties : 2 Master (RCA,XLR), 1 retour (jack TRS), 2 casque (jack et mini-jack)
La DJM-S11 est le grand luxe des tables de mixage de type scratch, disons le tout de suite. C’est une version améliorée de la précédente DJM-S9, principalement parce que Pioneer DJ a corrigé tout ce qui n’allait pas avec la S9. Ils ont écouté les DJ et appris de leurs concurrents, et ont ainsi créé la table de mixage de type scratch quasiment parfaite. Après ce préambule prometteur, voyons ensemble ce qui la caractérise !
DJM-S11 : Un bref aperçu
Apparence
C’est une table de mixage bien conçue, pour ne pas dire carrément sexy ! Sa disposition est agréable et familière, ce qui permet d’écarter certains choix étranges de son prédécesseur, la DJM-S9 de Pioneer. Elle ressemble désormais à une vraie table de mixage et non plus à un appareil réservé à certains types de DJ. En effet, sa disposition est davantage calquée sur celle des contrôleurs DJ, notamment grâce aux pads qui sont plus conventionnels en termes de taille, de disposition et de fonctions.
Le crossfader est superbe, avec ses contrôles sur la courbe, et de « feeling » (la résistance). On a également un interrupteur reverse à l’avant de la table de mixage. On retrouve aussi des ajustements plus approfondis du décalage et de la smoothness dans les paramètres. Il est peu probable qu’il y ait un DJ qui ne puisse pas trouver un réglage de crossfader qui fonctionne pour son style.
C’est aussi tellement agréable de voir que le bouton Load est enfin de la bonne taille ! On a un gros et joli bouton qu’on ne risque pas de louper quand on veut scratch rapidement. Cela dit, on aurait aussi apprécié que Pioneer DJ fasse la même chose avec le bouton Shift.
La DJM-S11 s’est aussi inspirée de la Rane Seventy-Two et est dotée d’un écran ! Notre première impression était que l’écran aurait pu être un peu plus grand. Mais comme on le verra plus tard, il s’avère que les concepteurs du logiciel ont fait un très bon travail pour rendre ce petit espace à la fois utile et intuitif.
Une chose qui a été reprise de la DJM-S9 et qu’on apprécie moins toutefois, c’est le petit crossfader pour sélectionner les canaux de cue. On n’est pas vraiment fan de cette fonction et on aurait préféré voir des boutons rétroéclairés au-dessus des voies. Maintenant, de nombreux DJ qui scratch sont habitués à cette méthode, donc la modifier serait une mauvaise idée.
On apprécie également l’ajout d’un hub USB intégré à la table de mixage. C’est quelque chose qui manquait sur des tables de référence comme la DJM-900NXS2 de Pioneer DJ par exemple.
Enfin à première vue, on ne peut s’empêcher de remarquer le curieux bouton Smooth Echo, dont la position sur la table de mixage laisse clairement entendre qu’il s’agit d’une fonction très importante. On y reviendra dans un moment !
Installation
Pour l’installation, vous devez vous assurer que vous avez les versions les plus récentes du logiciel DJ que vous voulez utiliser. Il s’agit principalement d’une table de mixage Serato DJ, mais elle fonctionne aussi avec Rekordbox. Il faut également vérifier le firmware de l’appareil lui-même. Le modèle est également fourni avec une licence qui débloque Serato DJ Pro, et Serato DVS.
Notez que si vous vous posiez la question pour le DVS, Serato et Rekordbox DVS fonctionnent très bien avec le vinyle de l’autre.
Prise en main de la DJM-S11
Dès le départ, on a l’impression qu’il n’y a vraiment rien à apprendre ici ! Pour les DJ mixant principalement sur des contrôleurs, tout semble naturel. Cela est principalement du à taille des pads et du fait que tout est disposé comme il se doit.
Par rapport à la DJM-S9 et aux Seventy et Seventy-Two de Rane, il n’y a besoin de regarder autour de soi pour comprendre où se trouvent les boutons. Tout semble juste à sa place.
Le chargement des pistes est facile grâce à des commandes de navigation complètes. On peut également configurer le système pour qu’il mette automatiquement en surbrillance la piste suivante dans une liste de lecture après le chargement. Cela signifie que si vous jouez un set préparé à l’avance, vous n’avez même pas besoin d’aller dans la bibliothèque pour sélectionner la piste suivante. Il suffit juste d’appuyer à nouveau sur Load.
En fait, pour le DJing et le scratching de base, toutes les autres commandes font exactement ce à quoi on s’attend. Les commandes de base pour les boucles sont toutes présentes, le fait d’appuyer deux fois sur Load vous donne toujours des doubles instantanés, etc. On est donc pas du tout dépaysé !
Ecran de la DJM-S11
Bien que le DJ doive maintenant mixer avec un écran potentiellement compliqué en plein centre, on a jamais vraiment l’impression d’être déconcerté ou de ne pas comprendre ce qu’il se passe.
Le génie de la conception de l’écran dans son ensemble réside dans le petit bouton « home » situé dans le coin inférieur droit de tous les écrans. On sait toujours qu’on peut appuyer là pour revenir au menu principal à tout moment sans casser quoi que ce soit.
Le paddle effect actuellement sélectionné, l’effet appliqué lorsque vous tournerez le bouton de filtre et le temps de cycle de l’effet actuel sont également affichés en permanence tout en bas de l’écran.
Depuis l’écran du menu principal, on peut en fait accéder à sept autres options. Nous allons les examiner chacune en détail.
Navigateur (Browse)
Depuis l’écran de navigation, vous pouvez accéder à une liste des pistes de la liste de lecture actuellement sélectionnée. Vous pouvez trier par artiste, titre, BPM actuel et clé, ce qui est top. Il est également possible de trier selon ces paramètres directement dans les listes.
Il est intéressant de noter que, quel que soit le mode d’affichage dans lequel on se trouve, le fait de tourner le bouton de navigation fait automatiquement apparaître la page de navigation. A vrai dire, c’est en fait le moyen le plus rapide d’y accéder.
FX Settings
De retour à la page d’accueil, et à côté de Browse, on retrouve la page des paramètres FX. On peut configurer des effets en profondeur comme on le souhaite. On a la possibilité de sauvegarder quatre banques d’effets. Lorsque vous enregistrez vos paramètres d’effets en tant que banque, vous enregistrez un instantané des paramètres actuels de tous les effets.
Ainsi, si vous avez modifié la valeur par défaut des beat effects, ou le bouton de filtre, et tout ce que vous avez assigné aux boutons FX logiciels – tout cela est sauvegardé dans la banque. Il enregistre également les réglages de Smooth Echo. On abordera cette fonctionnalité un peu plus loin.
Touch Midi
Le menu suivant est Touch Midi, qui donne plus de contrôle sur le logiciel DJ, directement à partir de l’écran de la table de mixage. On peut sélectionner quatre banques de contrôles. Chacune d’entre elles a une disposition différente, contrôlant le Key Lock, le Key Up/Key Down, le Key Sync, les enregistrements et plein d’autres fonctions de votre logiciel DJ.
Pour être honnête, on a pas vraiment eu besoin de ces fonctions, mais c’est uniquement parce que nous n’avons pas joué assez longtemps avec la table de mixage. Il est clair qu’on peut trouver des utilisations très créatives afin d’avoir un contrôle logiciel supplémentaire directement sur l’unité.
Parmi toutes les fonctions proposées ici, il est probable que de nombreux DJ utiliseront surtout le Key Sync et le Key Up/Down à la fois comme outil de performance ou simplement pour faire correspondre la tonalité des morceaux dans le mix.
Touch FX
Cette fenêtre fait apparaître le pad X/Y pour un niveau de contrôle sur les effets jusqu’alors indisponible.
En déplaçant son doigt de haut en bas ou de gauche à droite sur l’écran, on peut contrôler le roll/pitch et l’echo/filter (en tant que préréglages). On peut aussi sélectionner ses propres effets ici. Ce qui est sur le bouton Color FX/filter s’appliquera à l’axe vertical, et l’effet actuellement sélectionné sur l’axe horizontal.
C’est clairement une super fonctionnalité ! Elle offre un grand contrôle pour le paramétrage des effets. Toutefois, l’affichage du panneau Touch FX nécessite aux moins deux clics, si on est sur le panneau des waveforms par exemple. Il aurait été intéressant d’avoir un raccourci. En effet, on a besoin d’aller vite quand on veut pouvoir scratch !
Deck 3 et 4
En effet, cette table peut contrôler les quatre platines de votre logiciel ! Chaque platine a sa propre page et il est facile de basculer entre les deux platines à partir de leurs pages respectives sans revenir au menu d’accueil.
Pour chaque platine, on disposez de quatre affichages possibles. Notez que tous ont des boutons de lecture et de Mute en bas par défaut.
- Simple – forme d’onde, premier hotcue, longueur de la boucle.
- Mashup – il s’agit des boutons Deck Move et Dual Deck, ainsi que des boutons Key Lock on/off et Pitch Bend.
- Hot cues – huit hotcues pour cette platine.
- Mixer – contrôle du trim et du fader de la voie en question.
Cela donne potentiellement la possibilité de mixer sur les quatre platines, les platines trois et quatre étant contrôlées uniquement par l’écran !
Mais de manière plus réaliste, vous utiliserez probablement les platines supplémentaires pour les fonctions Deck Move et Dual Decks. Elles vous permettent de déplacer rapidement les pistes de lecture sur les platines et de les « verrouiller » ensemble pour contrôler efficacement deux pistes avec un seul jeu de commandes.
Honnêtement, dès lors qu’on a la possibilité de contrôler une troisième et quatrième platine d’une table de mixage à deux canaux, on est sur du haut de gamme !
Affichage des formes d’onde
Bien sûr, les écrans peuvent afficher les waveforms. Les deux s’affichent verticalement, et il y a des boutons de synchronisation et de verrouillage en haut. En bas à gauche et à droite, on a la forme d’onde complète pour chaque piste, montrant les points de repère. Au milieu, on retrouve la section en cours de lecture. En d’autres termes, on a une disposition verticale classique de logiciel de scratch.
En haut de l’écran, on nous indique la longueur de la boucle de la platine et le tempo de la piste. C’est plutôt sympathique, mais une chose nous a manqué : Il dans Serato on peut régler le logiciel pour que les couleurs des waveforms reflètent les fréquences modifiées avec les égaliseurs. Cela n’apparaît malheureusement pas à l’écran de la DJM-S11.
Ecran Utility
L’écran Utility est un peu différent des autres : vous n’êtes censé y accéder que rarement, pour effectuer des réglages qui restent les mêmes tout au long de votre performance.
Ici, on dispose de contrôles plus approfondis sur les paramètres tels que la coupure du crossfader, la longueur de boucle par défaut, le micro, etc. On accède à cet écran en cliquant sur la petite roue dentée en haut de l’écran du menu.
Assez parlé de l’écran, examinons maintenant certaines des commandes matérielles.
Autres fonctions de la DJM-S11
Les Pads
Les pads sont plus grands que ceux de la DJM-S9, ils ont la taille et le toucher des meilleurs pads actuels. Ils sont très réactifs, et il y a quatre modes dans lesquels on peut les utiliser dans Serato (seulement deux dans Rekordbox).
Comme mentionné précédemment, il est agréable d’avoir des boutons de sélection des pads, ce qui est une grande différence par rapport à la DJM-S9. Il est également utile de souligner que maintenant, on peut changer le Pad Mode sur chaque platine ! Sur la DJM-S9, il était global sur les deux platines. C’est parfait pour apporter davantage de diversité sur les deux decks indépendamment.
Les boutons de paramètres sont situés juste au-dessus des pads et permettent de faire défiler les banques vers le haut et vers le bas dans tous les modes qui comportent plus de huit réglages.
- En mode par défaut, pour Serato, on retrouve Hot Cue, Roll, Saved Loop et Sampler. Avec Rekordbox, c’est Hot Cue, Pad FX, Beat Jump et Sampler.
- Le mode secondaire (en maintenant la touche Shift enfoncée), vous donne Pitch Play, Slicer Loop, Saved Flips et Scratch Bank dans Serato. Dans Rekordbox vous avez Keyboard, Pad FX 2, Beatloop et Keyshift.
- Le troisième mode (Serato uniquement) est accessible en appuyant deux fois sur le bouton, et vous disposez ici de Gate Cue (le mode de cue momentané favorisé sur la plupart des contrôleurs DJ), Cue Loop, Auto Loop et Transport – ce dernier étant utile en cas d’urgence !
- Le quatrième mode de Serato est configurable par l’utilisateur, ce qui vous permet de disposer de vos fonctions préférées sur huit pads.
L’une des fonctions des pads de Serato qui mérite d’être soulignée est la Scratch Bank (branque de samples). Elle est similaire à un échantillonneur en ce sens que lorsque vous cliquez sur Scratch Bank dans le logiciel Serato lui-même, vous obtenez une série de boîtes, une pour chaque pad. Il y a huit emplacements et quatre banques pour un total de 32 pads.
Vous pouvez charger ce que vous voulez dans chacun de ces emplacements. Il peut s’agir de pistes complètes ou de sons individuels. Ce qui est vraiment intelligent, c’est que dans chacun de ces slots, vous pouvez décider de ce qui va être joué lorsque le pad est déclenché. On peut en effet régler soit le début de la piste, soit un point de repère particulier.
Ainsi, par exemple, vous pouvez avoir, disons, quatre phrases de scratch chargées dans les banques, chacune avec huit points de repère sur vos sons de scratch préférés.
En fait, cela vous donne 32 sons de scratch disponibles sur les pads. Ce qui est vraiment cool, c’est que dès que vous appuyez sur un pad, la piste en cours de lecture sur cette platine est désactivée et le son en question est chargé. Cela permet de scratcher ou de jongler avec les cue. Si vous appuyez sur Shift et sur n’importe quel pad, la piste sera instantanément « vidée » et vous retrouverez ce qui était en cours de lecture auparavant.
Une autre chose intéressante à ce sujet est que toute configuration réglée ici est toujours présente lorsque vous quittez Serato et que vous revenez. On peut donc travailler sur des banques d’échantillons, etc. et toujours les avoir à disposition.
Effets
Le côté gauche de la table de mixage comporte des effets matériels standards : Echo, Backspin, Flanger, Reverb, Vinyl Brake et Phaser. Ils sont, comme sur la DJM-S9, contrôlés par les pads au milieu.
On peut modifier les effets par défaut sur n’importe lequel de ces boutons, mais vous devrez vous souvenir du réglage, car les noms des effets sont imprimés sur les boutons !
Sur la droite se trouvent six autres boutons numérotés FX 1, 2 et 3 pour les banques 1 et 2, et ils sont utilisés pour contrôler les effets logiciels. Cela signifie que le mélangeur a un contrôle total sur les effets logiciels ainsi qu’un nombre impressionnant d’effets matériels intégrés.
Il existe également de nouveaux fader effects intéressants appelés Fader Sine, Fader Saw et Fader Square. Ils sont similaires à l’effet Noise en ce sens qu’ils n’appliquent pas d’effet à l’audio entrant dans un canal, mais génèrent plutôt un son propre. Mais ils sont en réalité bien plus que ça !
Ils peuvent identifier la tonalité de la piste en cours de lecture et vous permettent de « jouer » une gamme de notes avec l’effet. C’est ce qu’on appelle la « gamme automatique » et vous pouvez également choisir différentes gammes.
Lorsque vous activez l’un de ces effets, le fader de voie le contrôle. La piste disparaît temporairement et l’effet joue à sa place. On peut même le contrôler avec le crossfader ! Appuyez sur Shift et sur n’importe quel pad pour revenir à la piste en cours de lecture. Franchement, il est difficile de faire mieux en terme de créativité !
Smooth Echo
Le dernier mais non le moindre, Smooth Echo. Il s’agit d’un effet, mais nous lui avons donné son propre paragraphe ici, en raison de son importance sur cette unité.
Il s’agit essentiellement d’automatiser la fonction la plus utilisée par les DJ sur la DJM-S9, à savoir un bel écho à la fin d’une partie d’un set. Sur la S9, à la fin d’une transition ou d’un scratch, les DJ devaient s’assurer que l’écho était activé sur les effets, déplacer une main vers la palette d’effets, activer l’effet, puis couper le fader pour obtenir une belle transition avec écho.
Ce n’est plus le cas. Au lieu de cela, tout est maintenant sur un bouton, que vous pouvez activer et désactiver et configurer comme vous le souhaitez. Par exemple, on peut choisir le nombre de beats qui doivent être passés par le fader avant qu’il ne se déclenche. C’est une fonctionnalité conçue pour empêcher l’ajout d’écho au milieu du set.
Vous comprenez maintenant pourquoi ce bouton est positionné là où il est. Vous pouvez scratcher et faire des choses avec les faders, et simplement tendre le pouce pour l’activer lorsque vous avez terminé.
Il dispose de son propre écran de configuration dans les paramètres d’effets. Vous pouvez définir à peu près tout ce qui déclenche l’effet. Crossfader, fader de canal, un hotcue, un silent cue, un gate cue et même le bouton Load ! Ce dernier serait très utile pour les DJ paresseux qui souhaitent simplement passer d’une piste à l’autre proprement. Ils peuvent maintenant le faire, avec un écho de qualité professionnelle, en appuyant simplement sur le bouton Load !
Notre avis sur la DJM-S11
En résumé
Pioneer DJ est souvent accusé de ne pas innover suffisamment, ou de freiner les innovations. Au contraire, avec la DJM-S11, on a l’impression qu’ils ont vraiment écouté les DJ. On peut conclue que, dès le départ, cette table de mixage est presque parfaite.
En bref, il s’agit de la nouvelle table de mixage standard à laquelle les autres seront comparées. C’est un successeur plus que digne de la DJM-S9, très appréciée mais aujourd’hui un peu limitée.
Pioneer DJ a fait un travail incroyable en ouvrant un monde entier de possibilités de performances pour le scratch. On a une produit qui n’est pas plus large que le modèle précédent, et seulement un peu plus profonde. Ils y sont parvenus grâce à une utilisation intelligente de l’écran pour introduire des idées novatrices comme l’utilisation de quatre platines, Deck Move et Dual Deck. L’ajout du nouveau bouton Smooth Echo et de ses fonctions est également très novateur.
La DJM-S11 est également à l’épreuve du temps : Grâce à l’écran, les mises à jour du firmware de l’unité, combinées aux mises à jour du logiciel DJ, devraient permettre d’ajouter de nouvelles fonctions et de résoudre les problèmes au fil du temps.
A qui s’adresse la DJM-S11 ?
Cette unité étant un matériel haut de gamme, nous ne la conseillerions pas à un débutant. Le principal marché cible ici est celui des DJ de type scratch. Les DJs qui ont possédé ou utilisé la DJM-S9, ou des tables de mixage de scratch d’autres marques y trouveront leur compte également.
Les DJ qui pratiquent le scratch sur Serato DJ ont l’habitude d’utiliser le clavier de leur ordinateur portable. La DJM-S11 leur permettra de s’en passer, ce qui est un grand progrès.