- Nombre de voies : 2 voies, 2 decks
- Logiciel : Rekordbox, Serato DJ Lite et Pro, DJay
- Connectique : sortie RCA, sortie casque en mini-jack, entrée micro jack
- Poids : 2.1 kg
- Dimensions : 482 x 272.8 x 59.2 mm
- Carte son : 16bits/24bits, 44.1 kHz/48 kHz
- Ratio SNR : 103 dB
- Distorsion : < 0,005 % (USB)
- Alimentation: USB ou USB + adaptateur
Le DDJ-FLX4 est le descendant direct du très populaire DDJ-400 (qu’il remplace). Il constitue un grand pas en avant dans la série des contrôleurs d’entrée de gamme de Pioneer DJ. En effet, il est non seulement compatible avec Serato, mais il fonctionnera également avec les appareils mobiles dotés d’une version de Rekordbox qui sera bientôt disponible. Ajoutez à cela de nouvelles aides au mixage et de nouveaux effets, et on obtient une nouvelle norme pour les contrôleurs DJ destinés aux petits portefeuilles. Voyons cela plus en détail !
DDJ-FLX4 : Un bref aperçu
Apparence et mise en place
Dès la sortie du carton, on s’aperçoit que le DDJ-FLX4 ressemble étrangement au DDJ-400. Et c’est une bonne chose ! Le DDJ-400 était un contrôleur très populaire qui faisait à peu près tout ce qu’il fallait pour sa gamme de prix. On est plutôt rassuré qu’il ne se soit pas inspiré du DDJ-FLX6, qui ressemblait à un assemblage de plusieurs idées dans un boîtier qui ne convenait à aucune d’entre elles…
Il s’agit donc d’un simple contrôleur à deux voies, avec une section de mixage réduite. Cette dernière ressemble toutefois aux tables de mixage haut de gamme de Pioneer DJ. Il est équipé de jogwheels simples mais fonctionnelles (sans lumière ni affichage), de deux ensembles de huit pads, et des commandes habituelles (boucle, bibliothèque, gain, etc.) de Pioneer DJ.
Toujours sur l’apparence, on remarque que les coins du boîtier en plastique sont désormais arrondis. La couleur gris foncé remplace le noir du DDJ-400, et les jogs ont une finition mate plutôt attrayante. Mais à part deux nouveaux boutons discrets (dont nous reparlerons plus tard), tout est remarquablement similaire.
À l’arrière, l’appareil est désormais alimenté en USB-C avec deux prises : l’une pour l’alimentation et l’autre pour une interface informatique . Bien que l’appareil soit généralement alimenté par le bus USB, il n’est donc pas nécessaire de s’inquiéter de l’entrée d’alimentation, sauf si l’on souhaite charger un appareil mobile également.
Logiciel
En plus de fonctionner avec Rekordbox et maintenant Serato (génial !) sur Windows et Mac, il fonctionne également avec Rekordbox sur iOS et Android. Et oui, comme nous le disions au dessus, il est possible de charger un mobile tout en l’utilisant pour mixer !
Pour l’installer, il suffit de se connecter à son ordinateur portable et d’utiliser l’application gratuite Rekordbox ou Serato DJ Lite. Ensuite, on ajoute de la musique que l’on possède déjà au logiciel ou de se connecter à un service de streaming (TIDAL, SoundCloud Go+, Beatport Streaming ou Beatsource Streaming). Branchez des enceintes et le tour est joué !
Prise en main du DDJ-FLX4
Ce contrôleur DJ fonctionne exactement comme le DDJ-400. Sans être « pro », il reste plus qu’utilisable.
Toutes les fonctions DJ de base sont présentes, y compris l’égaliseur à trois bandes, les contrôles de gain par canal, les VU-mètre des platine (mais pas de VU master), une bande Beat FX réduite mais fonctionnelle.
On pourrait donc s’arrêter là et dire que oui, il fait ce qui était prévu. Mais Pioneer DJ a sorti de ses cartons deux fonctions intéressantes, Smart Fader et Smart CFX. Du moins si vous êtes un débutant ou un DJ qui aime les modes un peu gadget. On en reparle plus bas !
Fonctions du DDJ-FLX4
Jog wheels et contrôle du pitch
Ici encore, rien de vraiment nouveau. Les jogs ont une finition mat, et sont de la même taille que ceux de leur prédécesseur. Ils sont plutôt réactifs, et restent très satisfaisant dans l’ensemble. Mais si vous êtes plus intéressé par le scratch, ceux du DDJ-REV1 sont excellents pour cette gamme de contrôleurs.
Smart Fader
En activant cette fonction, votre crossfader devient un moyen presque infaillible de mélanger deux morceaux, quel que soit le genre ou le BPM.
Voici comment cela fonctionne. Vous l’activez, vous lancez la lecture de votre nouveau morceau (l’appareil s’assure qu’il est calé sur le rythme), puis vous amenez lentement le crossfader vers l’avant. Ce faisant, l’unité synchronise les pistes et modifie le BPM pour que les deux pistes correspondent, en déplaçant progressivement le BPM de l’ancienne piste vers la nouvelle au fur et à mesure que vous déplacez le crossfader.
En même temps, il réduit les basses de l’ancienne piste et, pour faire bonne mesure, ajoute un peu d’écho lorsque la piste s’atténue. Il y a peut-être d’autres petites choses ajoutées dans l’effet, mais c’est le principal qu’on remarque. Tout est conçu pour fluidifier le mix sans que vous ayez à faire grand-chose.
Le Smart Fader ne fera pas l’unanimité parmi les DJ, mais franchement c’est génial.
D’accord, c’est un peu une pilule du bonheur, mais qui s’en soucie ? Pour s’amuser à faire du DJing avec toute une variété de musique, ça fonctionne. Comme porte d’entrée pour devenir accro au DJing, on l’adore ! Et comme pour toutes ces choses, entre les mains d’un DJ talentueux, il pourrait s’agir d’une fonctionnalité très intéressante. Et même entre les mains de ceux qui n’ont pas de talent, c’est mieux que de masquer toutes les transitions avec un classique horn sample 😉 !
Smart CFX
Les boutons situés sous les égaliseurs à trois bandes par voie sont des filtres. Jusque-là, tout est normal. Mais appuyez sur « Smart CFX » et ils deviennent des macros FX à un seul bouton. Ils combinent alors deux (ou plus ?) effets pour vous donner des combinaisons qui seraient difficiles à réaliser autrement.
En maintenant Smart CFX enfoncé et en appuyant sur la touche Shift, vous verrez apparaître toute une série d’effets à faire défiler dans votre logiciel de DJ.
Certains coupent complètement la musique, d’autres l’améliorent. La plupart d’entre eux sonnent plutôt bien, et ils sont très amusants pour les build-ups, les fins de soirée, et ainsi de suite.
Performance Pads
On retrouve deux ensembles de huit pads en caoutchouc sur ce modèle. Ils sont un peu limités en termes de performance, mais c’est tout à fait compréhensible sur un modèle d’entrée de gamme.
Qualité du son
Avec une carte son 6bits/24bits, 44.1 kHz/48 kHz, la qualité du son est assez bonne pour le prix. Le retour casque est plutôt puissant pour une unité alimentée par le bus USB. C’est assez standard dans ce que propose Pioneer DJ pour des modèles d’entrée de gamme.
Notre avis sur le DDJ-FLX4
En résumé
En lançant le DDJ-FLX4, Pioneer DJ a mis à la retraite le DDJ-400 et l’a remplacé par un appareil qui sera la norme pour les contrôleurs DJ d’entrée de gamme pour les cinq prochaines années.
Il fonctionne avec plusieurs des plus grands logiciels (dont récemment Virtual DJ), et avec les téléphones, les tablettes, Mac et Windows. On retrouve les fonctions de base pour mixer qu’il embarque avec des composants de bonne qualité. Il comprend également quelques nouvelles fonctionnalités qui seront vraiment utiles, en particulier pour les débutants. Dans le cas de Smart CFX, ce sera aussi le cas pour les DJ plus expérimentés.
Le FLX4 reprend certains des meilleurs éléments du DDJ-200, ajoute tous les meilleurs éléments du DDJ-400, en ne s’éloignant pas trop du territoire occupé par le DDJ-FLX6. Et en plus de ça, il intègre également la prise en charge des micros pour la diffusion en direct !
On se demandait depuis un certain temps ce que Pioneer DJ allait faire pour remplacer le DDJ-400, et maintenant on sait. Et c’est un succès !