- Nombre de voies :4 voies, 2 decks
- Logiciel : Rekordbox DJ, Serato DJ Pro
- Connectique : sortie master RCA, un retour en RCA, 2 sorties casque en jack et mini-jack, entrée micro jack, alimentation USB
- Poids : 3.8 kg
- Dimensions : 676 x 345.7 x 68.7 mm
- Carte son : 24 bits / 44 kHz
- Ratio SNR : 104 dB
- Distorsion : < 0.004%
Le Pioneer DJ DDJ-FLX6 est un contrôleur DJ pour débutant à quatre voies, principalement destiné à être utilisé avec Rekordbox DJ, le propre logiciel de Pioneer. Il débloque également la version complète de Serato DJ Pro. Nous verrons qu’il dispose de quelques fonctions innovantes, notamment Merge FX et la fonction de scratch Jog Cutter. Elles conçues pour permettre aux DJ amateurs de s’amuser davantage en mixant. Plongeons ensemble dans cette review afin de voir ce que ce contrôleur nous réserve.
Installation
Apparence
Le DDJ-FLX6 est un gros contrôleur, presque aussi grand que le Pioneer DJ DDJ-1000. Mais en ce qui concerne la qualité de fabrication, il n’a rien à voir avec le DDJ-1000. On est plus sur du même acabit que les contrôleurs moins chers comme le DDJ-400. C’est définitivement un appareil grand public.
Il est gris plutôt que noir, mais à l’apparence toujours aussi plastique. Les boutons, les faders (y compris le fader de pitch) et les pads (unicolores et non RVB) sont conformes à ce que l’on attend d’un contrôleur grand public. Ils conviennent à un usage domestique, mais sur un contrôleur de cette taille, on a l’impression qu’ils pourraient être meilleurs.
Mise en place
Il s’agit d’un contrôleur uniquement logiciel, ce qui signifie que vous ne pouvez pas brancher d’équipement externe tel que des CDJ, des platines, voire un simple smartphone pour avoir de la musique de secours. Si l’ordinateur tombe en panne, la musique s’arrête. On aurait aimé avoir des connectiques pour d’autres équipements, mais ce n’est pas le cas.
Le DDJ-FLX6 dispose d’une entrée micro, mais celle-ci est directement acheminée vers les sorties. Vous ne pouvez donc pas appliquer d’effets au micro, par exemple, ou enregistrer le son micro à l’aide du logiciel DJ. C’est un peu dommage, le micro perd de son utilité du coup. Toutefois, on peut décider si le micro va ou non vers les sorties de la cabine, ce qui est une bonne chose.
En ce qui concerne les sorties, la DDJ-FLX6 dispose d’une sortie Master et d’une sortie Booth, bien que curieusement, les deux soient des RCA asymétriques, sans sorties symétriques jack ou XLR. Les ingénieurs ont probablement pensé que les gens pourraient utiliser la deuxième série de sorties pour le livestreaming.
Logiciel
Le DDJ-FLX6 (dont le nom signifie apparemment « flexible ») fonctionne à la fois avec Rekordbox DJ et Serato DJ Pro. A première vue, c’est une bonne chose.
Il faut savoir que Pioneer DJ a reçu beaucoup de critiques pour ne pas avoir fait fonctionner leur contrôleur DDJ-1000 pour Rekordbox avec Serato. Ils ont par la suite sorti une variante Serato, le DDJ-1000SRT. Maintenant, on a ici un contrôleur qui fonctionne avec les deux, et ils vont encore être critiqués pour cela. Pourquoi ? Après tout, à première vue, c’est génial ! Serato et Rekordbox sont deux des plus grandes plateformes logicielles, et comme les débutants ne savent souvent pas quel logiciel ils veulent utiliser, cela leur donne le choix. Mieux encore, le DDJ-FLX6 débloque la version complète de Serato et est livré avec deux packs d’extension (Pitch ‘n Time et FX).
Mais la vérité est qu’il s’agit en réalité d’un contrôleur Rekordbox DJ, et dans presque tous les domaines, Rekordbox est mieux implémenté. A tel point que pour un débutant, Serato serait un mauvais choix à utiliser ici. Les effets sont confus avec Serato (on le verra plus tard), les pads sont tous mal étiquetés. De plus, les Merge FX sont très limités par rapport à Rekordbox (nous le verrons aussi plus tard). En bref, on ne recommande pas le DDJ-FLX6 pour une utilisation avec Serato, surtout pour les débutants ou les personnes qui ne connaissent pas le logiciel.
Prise en main
Mis à part les fonctions Merge FX et Jog Cutter, on obtient un contrôleur tout à fait standard. Il dispose de quatre voies logicielles, d’un égaliseur à trois bandes, de boutons Color FX (qui ne sont des filtres seulement lorsqu’on utilise Serato), de huit pads et de commandes pour les boucles.
En ce qui concerne les commandes, il manque quelques petites choses qu’on aurait bien aimé voir. Par exemple, il n’y a pas de boutons de paramètres pour les pads, ou un bouton matériel de Key Sync ou Key Change pour gérer la tonalité des morceaux. Idem pour un bouton Slip, ou de meilleures commandes d’effets (nous le verrons plus tard). Pour finir, les faders de pitch semblent ridiculement petits pour un contrôleur de cette taille. Encore une fois, on a l’impression qu’ils ne sont pas adaptés, même si tout est présent.
Honnêtement, dans l’ensemble, le contrôleur a l’air bien. Il est suffisamment grand pour impressionner et, en dehors des clubs, il dispose de la plupart des fonctionnalités que la les DJs souhaitent avoir, la plupart du temps. Mais il est loin d’être un classique en matière de design, avec le nouveau plastique gris foncé qui ne laisse aucune trace de doigts. Les petits pads de performance et le fader à course courte semblent un peu perdus sous ces énormes jogwheels.
Fonctions
Jog wheels et crossfader
Les jogwheels sont de grande taille et excellentes, avec la sensation classique des jogs professionnels de Pioneer. Elles sont capacitives et non mécaniques, mais ce n’est pas grave : elles sont très faciles à utiliser et disposent d’un marqueur de position au milieu, ce qui est très utile.
Mais les meilleurs jogs ne sont vraiment importants que si vous êtes un DJ de type scratch. Comme il semble qu’une grande partie du budget du DDJ-FLX6 ait été consacrée aux jogs, l’autre élément essentiel du scratch DJing – le crossfader – est très moyen sur cet appareil. Bien sûr, il fonctionne, mais les deux sont très mal assortis.
Pads
La vérité est que ce que vous pouvez faire avec pratiquement tous les contrôleurs DJ d’aujourd’hui est incroyable, et celui-ci ne fait pas exception. Et lorsqu’il s’agit de fonctions avancées, ces dernières années, tout s’est joué sur les pads.
Sur ce contrôleur, on a des petits pads unicolores qui se comportent différemment selon le logiciel dans lequel vous les utilisez.
- Dans Rekordbox DJ, les pads vous permettent de jouer un sample comme s’il s’agissait d’une note de musique (« mode clavier »). On peut aussi déclencher plusieurs samples, et changer complètement la tonalité de la piste. On a la possibilité de boucler des rythmes, de jouer la piste tout en gardant le rythme, de manipuler des samples, d’ajouter des effets à une touche (« pad »), etc.
- Dans Serato, on dispose également d’une gamme raisonnable de fonctions de performance. On retrouve les omniprésents Hot Cues auxquels s’ajoutent le Loop Roll, l’Auto Loop, le Cue Loop, le Slicer Loop, et l’échantillonneur Serato. On a aussi la nouvelle fonction Sample Bank permettant de charger rapidement des pistes ou des échantillons sur la platine pour le scratching.
Honnêtement, on ne vois pas trop comment on aurait pu contourner ce problème, mais c’est vraiment ennuyeux. Un débutant serait totalement perdu.
Avec Rekordbox en particulier, les pads sont excellents et le RGB ne vous manque pas vraiment. Mais ce contrôleur n’est pas vendu pour ses pads ou ses caractéristiques générales. Il représente quelque chose de nouveau, quelque chose qui offre des possibilités excitantes pour le DJ amateur. Nous devons donc nous pencher sur ces éléments en particulier, et nous commencerons par le Merge FX.
Merge FX
L’idée du Merge FX est de permettre au DJ de créer ces énormes montées et descentes que les DJ EDM aiment faire dans les festivals. Chaque platine active dispose d’un effet Merge FX, qui est appliqué via un gros bouton situé en haut à droite du crossfader.
Vous appuyez sur le bouton pour activer l’effet, et vous tournez le bouton dans le sens des aiguilles d’une montre pour l’intensifier, et dans le sens inverse pour en réduire l’intensité. L’effet global se construit par une combinaison d’un sample (tel qu’un clap, une caisse claire, etc.) et d’un effet (écho, filtre, etc.).
Lorsque vous avez suffisamment chauffé la salle en tournant simplement le bouton pour augmenter l’intensité de l’effet, vous appuyez à nouveau sur le bouton, et un « effet de relâchement » se déclenche. Ce dernier utilise un sample facultatif également, qui se termine. Cela a pour but de relâcher la tension que vous avez créée, et vous êtes alors censé lancer la lecture du morceau suivant. On a une transition instantanée, sans avoir à se soucier de la clé, du genre ou du BPM !
Honnêtement pour nous, c’est surtout une fonction qui consiste à « tromper le public » pour pouvoir jouer ce que vous voulez ensuite. C’est amusant et innovant, mais en fin de compte, vous ne voudriez pas l’utiliser souvent.
Dans Rekordbox DJ, cela a au moins un certain potentiel. On peut modifier le volume en appuyant sur shift et en tournant le bouton Merge FX). Il y a une fenêtre intégrée au logiciel où vous pouvez choisir vos samples et vos combinaisons d’effets pour arriver à vos propres choix.
Mais dans Serato, c’est médiocre. On n’a que quatre choix, ils sont peu subtils, mal pensés et limités. Si vous faites une boucle, par exemple, et que vous appuyez sur Merge FX, avec deux des quatre combinaisons d’effets, le logiciel annule votre boucle ! Et il n’y a absolument aucun moyen de changer quoi que ce soit. Vous êtes coincé une sorte de raccourcissement de boucle, un écho/réverbération, un peu de phaser et de bruit blanc. C’est peu subtil et peu impressionnant. Au mieux, c’est un truc à lancer en fin de soirée pour faire partir les gens !
Jog Cutter
Si vous avez trouvé la fonction Slicer déroutante lorsqu’elle est arrivée sur les contrôleurs DJ, ceci ne va pas être pour vous. En fait, il s’agit d’une façon de sratch sans réellement scratch, et on ne voit pas trop l’intérêt.
Voici comment il est censé fonctionner : on l’active en appuyant sur le bouton Jog Cutter en haut à droite des jogs. Ensuite, lorsque vous touchez la jogwheel, la musique saute au point de repère sélectionné (ou pas, si vous désactivez cette fonction). Maintenant, en déplaçant sa main vers l’avant et l’arrière, on manipule le son. Il faut s’imaginer que le jog est coupé en six parts égales. Avancez vers l’une des six zones du jog pour sélectionner un motif de scratch, et reculez pour le déclencher. Les cuts du crossfader sont fait automatiquement pour vous.
Franchement, c’est extrêmement difficile de s’y retrouver, et encore plus difficile de faire sortir quelque chose de décent des enceintes. A ce tarif là, autant apprendre soi même à réaliser un véritable scratch, ou commencer en douceur avec du baby scratch. On peut obtenir des effets sympas et vous serez fiers d’avoir créé un son par vous même !
On espère se tromper, et qu’on verra d’excellentes utilisations de cette fonction. Mais à moins qu’il ne s’agisse d’une fonction amusante comme le mode Jazzy Jeff sur le Pioneer DJ DDJ-SB3, on ne voit pas du tout l’intérêt. Il vaut mieux l’oublier rapidement.
Effets sur les contrôleurs de Pioneer DJ
A partir du Pioneer DJ DDJ-1000, Pioneer DJ a abandonné le paradigme du « contrôleur » en ce qui concerne les effets. Le paradigme était le suivant : le logiciel DJ était livré avec deux moteurs d’effets, chacun avec trois effets.
Vous disposiez de la fonction wet/dry, du beat (la vitesse de cycle des LFO) et peut-être d’un ou deux paramètres. Vous pouviez assigner chaque moteur d’effets au voies de votre choix. Les commandes du matériel DJ étaient mappées pour vous donner un contrôle total sur ces effets de décrire.
Lorsque Pioneer DJ a lancé le contrôleur DDJ-1000, il a changé les choses. Au lieu d’avoir des commandes comme celles qu’on vient de décrire, elles ressemblaient davantage à celles que l’on trouve sur les consoles de club, comme le DDJ-900NXS2. En effet, avec le DDJ-1000, même si le logiciel (Rekordbox) comportait toujours des effets intégrés, le matériel ne les contrôlait pas du tout. Dans cet appareil, il s’agissait en fait d’effets matériels.
Plus tard, avec le Rekordbox DDJ-400, Pioneer DJ a maintenu le contrôle des effets de style club, mais cette fois, vous contrôliez les effets logiciels, car il n’y avait pas d’effets matériels propres. C’était limité, mais ils ont réussi à le faire fonctionner.
Beat FX
Passons maintenant au DDJ-FLX6. Ici, le panel d’effets est un peu plus complexe que celle du DDJ-400, voire même pire. Par exemple, il n’y a aucun moyen de sélectionner des effets. Vous devez le faire à l’écran.
On dispose tout de même du bouton marche/arrêt habituel, du bouton Level/Depth, des boutons Beat, du bouton Channel Select (un seul bouton qui fonctionne en boucle) et du bouton FX Select. Ce dernier fait simplement défiler les six effets sélectionnés dans les deux moteurs d’effets.
C’est strictement un effet à la fois, et donc ce que vous avez essentiellement est un choix de six effets, à déclencher individuellement. C’est un peu tarabiscoté une fois que vous vous en rendez compte. Il y a un décalage évident entre le logiciel et le matériel, mais c’est néanmoins passable.
Mais avec Serato, on peut laisser les effets activés lorsqu’on s’en éloigne, en passant par les six effets. Cela signifie que vous pouvez avoir plus d’un effet en même temps (bien que vous ne puissiez choisir qu’une seule « destination » – sortie master, platine 1, etc.) Mais lorsque vous « revenez » à un effet qui est clairement activé, le bouton d’effet ne clignote pas pour vous indiquer que cet effet est déjà activé.
Tout cela rend l’utilisation des effets très confuse ! Dans l’ensemble, les effets semblent avoir été insérés dans les boutons choisis ici pour les deux plateformes, mais surtout pour Serato. À long terme, Pioneer DJ devrait revoir la façon dont les effets fonctionnent dans Rekordbox pour s’aligner sur la façon dont ils les mappent sur leurs contrôleurs.
Dual Deck
Pour le coup, cette fonction mérite des éloges. Elle n’est pas nouvelle, mais elle est bonne. En maintenant la touche shift enfoncée et en appuyant sur le bouton de sélection d’une platine, les deux voies du même sont regroupées. Vous pouvez arrêter, démarrer, scratcher, etc., et ils se comporteront comme s’ils ne faisaient qu’un. C’est une excellente fonction, et particulièrement utile lorsque, par exemple, vous avez un acapella sur une platine et une piste instrumentale sur l’autre. Vous pouvez les traiter comme une seule piste facilement de cette façon.
Qualité du son
On n’a pas vraiment à se plaindre de la qualité sonore de cette unité. Elle rend aussi bien que n’importe quel autre contrôleur DJ grand public. L’amplificateur du casque est fort et percutant, et vous disposez de prises casque jack et mini-jack, ainsi que d’un bouton de volume et de cue/master mix . Tous ces éléments se trouvent sur la face avant de l’appareil. On n’a pas de split cue cependant, ce qui n’est pas surprenant à ce prix, peut-être cela aurait-il été un ajout judicieux ?
Vu-mètre
Il y a des VU-mètres pour les quatre voies , mais pas de VU-mètre principal. C’est plus intéressant à notre sens, que d’avoir juste une indication master. Cela dit, les VU-mètres sont assez faibles. Ne vous attendez pas à pouvoir les voir si vous êtes DJ à l’extérieur en plein soleil, par exemple. Ce contrôleur étant alimenté en USB, c’est une des conséquences logiques.
Notre avis
En résumé
En tant que contrôleur Rekordbox, le Pioneer DJ DDJ-FLX6 comble un vide en proposant un modèle à quatre voies à un prix raisonnable. A première vue, il a l’air bien – de grands jogs, une taille décente, beaucoup de lumières. Il fera bonne figure sur les livestreams et sur les vidéos des médias sociaux. En effet, certains des bruits que vous pouvez produire avec le Merge FX ont un son qui en jette.
Et c’est peut-être là l’idée. Après les confinements, peut-être est-ce là l’objectif : un appareil domestique amusant qui aidera les DJ amateurs qui s’ennuient à jouer des sets DJ passables. Ils pourront s’amuser et à faire certaines des choses intelligentes des DJ pros.
Mais si tel était le but, ils auraient pu faire beaucoup mieux en abandonnant toute prétention d’être un appareil « pro ». Ils auraient pu améliorer la facilité d’utilisation et l’équilibre des fonctions pour ce marché. En l’état actuel des choses, les débutants (en particulier les utilisateurs de Serato) risquent de s’y perdre.
Trop d’inadéquations pour ce contrôleur DJ ?
Le DDJ-FLX6 comporte un peu trop n’inadéquations. C’est un contrôleur trop gros et trop cher pour s’en sortir avec une qualité de fabrication grand public. Les jogs sont sublimes, mais le crossfader les laisse tomber. Les commandes ne contrôlent pas vraiment bien ce que le logiciel peut faire, surtout avec Serato, où selon nous c’est un point charnière.
Le budget a été dépensé pour les commandes de boucles standard de Pioneer DJ, et les boutons de mémoire, deux fonctions qui sont probablement là parce que Pioneer DJ veut une continuité dans sa gamme pour les DJ ambitieux. Pourtant, ce contrôleur n’est clairement pas pour les DJ ambitieux. Il est destiné aux DJ amateurs qui ont dépassé les DDJ-200 et DDJ-400. Pourtant, en termes de spécifications techniques « pro », il ne se rapproche pas des DDJ-800 ou DDJ-1000.
La seule exception à cette affirmation est que le DDJ-FLX6 dispose d’une sortie cabine. Mais franchement, aucun DJ ne voudra jouer avec ce contrôleur dans une salle suffisamment grande pour avoir des haut-parleurs de cabine. De plus, lorsque vous avez une sortie « cabine » et une sortie « master », les avoir toutes deux en sortie asymétrique n’a aucun sens.
Le Jog Cutter et le Merge FX sont des idées ingénieuses, et l’innovation doit être applaudie. Mais si vous ne comprenez pas ce que font ces fonctions, ils ne vous aideront pas à progresser en tant que DJ S’ils ne sont pas faciles à utiliser, ils ne vous aideront pas non plus à obtenir un bon son.
Dans ce cas, Merge FX est au moins intelligent, amusant et assez facile à utiliser, mais cela reste un gadget .Quand au Jog Cutter, il reste assez déconcertant, et pas vraiment utile pour progresser.
Il n’en reste pas moins vrai que le DDJ-FLX6 est le seul contrôleur Rekordbox à ce niveau de prix. Si l’on fait abstraction du contrôle médiocre des effets, il reste très agréable à utiliser.
Si Pioneer DJ n’avait pas essayé d’en faire aussi un contrôleur Serato, et avait réorienté une partie des budgets vers l’ajout de certaines omissions indispensables, il aurait été un meilleur appareil.
A quel type de DJ se destine le DDJ-FLX6 ?
Il se peut que les gens trouvent des choses cool à faire avec le DDJ-FLX6 ,mais toute personne qui prend le DJing au sérieux va vite regretter des choses plus évidentes, comme un contrôle correct des effets logiciels, des entrées externes et un peu plus de durabilité.
On va dire qu’il est intéressant pour une pratique très occasionnelle pour un débutant. Toutefois, il ne vous permettra pas vraiment d’aller plus loin. On ne le recommandera pas à un DJ novice, surtout un utilisateur de Serato. Pour débuter, nous vous conseillons plutôt d’opter pour l’excellent DDJ-400 de Pioneer DJ.