- Plateau : Ø 332 mm
- Entraînement : Direct
- Vitesse de rotation : 33-45-78 rpm
- Moteur : Moteur DC sans balais, 3 phases
- Temps de démarrage : 1 s max
- Sortie : RCA Phono/Line
- Ratio SNR : 50 dB
- Pleurage : < 0.15 %
- Poids : 10.7 kg
- Dimensions : 450 x 368 x 159 mm
La PLX-500 de Pioneer DJ est une platine vinyle à entraînement direct avec trois vitesses : 33, 45 et 78 RPM. Il s’agit basiquement de la version réduite de la PLX-1000 qui est la platine DJ phare de la marque japonaise. Elle n’a pas l’air bon marché pour une platine à petit prix, bien qu’elle soit certainement moins chère que les platines DJ standard. Son prix s’explique par plusieurs raisons, que nous allons détailler dans cette review.
PLX-500 : Un bref aperçu
Cette platine ressemble beaucoup à la PLX-1000 ou à la Technics 1200. En effet, elle dispose d’un bouton d’alimentation, d’un bouton de démarrage/arrêt, et d’une lumière cible. Son bras de lecture et son support de bras ressemble à ce que vous trouverez dans une Technics 1200 ou PLX-1000 standard. De plus, le fader de pitch permet de régler la vitesse du plateau jusqu’à -/+ 8 %. Elle est également lourde, mais pas autant qu’une Technics 1200 toutefois.
Connectique
La PLX-500 dispose d’une prise USB à l’arrière pour transférer les vinyles sur votre ordinateur portable via Rekordbox. On a aussi une paire de prises RCA câblées, un commutateur de sortie phono/ligne pour ne pas avoir à brancher les prises RCA sur une entrée phono et une prise d’alimentation. On n’a cependant pas de fil de mise à la terre ici.
Elle s’intègrera parfaitement avec un produit Pioneer DJ de même catégorie, comme par exemple la table de mixage DJM-250MK2.
Prise en main de la PLX-500
La PLX-500 est livrée avec tout ce dont vous avez besoin pour vous lancer dans le DJing ou le ripping de morceaux. Le pack contient un porte-cellule avec une cellule Pioneer et une diamant (le PN-X05), un tapis de protection, une housse, un câble USB et un adaptateur 45 tours pour lire les disques correspondants.
Lecture simple
Tout d’abord, concernant la lecture simple de vinyles, la PLX-500 s’avère être un bon lecteur. Le son est décent, et la cartouche DJ Pioneer fournie est à la hauteur. Rien à signaler de ce côté là. Tout fonctionne plutôt bien ! Pour la lecture générale et l’écoute de musique dans votre chambre, elle est certainement plus que capable. C’est surtout le cas par rapport aux platines moins chères qui ont fait leur apparition ces dernières années en raison du renouveau du vinyle.
Ripping
Ensuite, intéressons nous au ripping. Il s’agit d’extraire des morceaux sur vinyle, pour pouvoir les numériser ensuite sur ordinateur. Pour cela, il faut brancher la PLX-500 à un ordinateur portable via USB et lancer Rekordbox, qui a une fonction d’enregistrement de vinyle. Là encore, aucun problème et tout fonctionne bien. Jusqu’à présent, cette unité fait ces preuves, et c’est tout ce qu’on lui demande ! Toutefois, la partie qui nous intéresse vraiment est le fait de pouvoir l’utiliser en tant que platine DJ.
DJing
Lorsqu’on essaie d’utiliser cette platine pour le DJing, c’est à ce moment-là qu’elle montre ses défauts. La commande de pitch est réactive et est à la hauteur pour les changements de tempo. Par contre, la tête de lecture capte des bruits sourds même lorsqu’on tapote ou pousse doucement le plateau. Si vous êtes un DJ prudent, ce n’est pas un problème, mais dans une situation de concert difficile, ce n’est pas souhaitable. Cela est dû à la construction plutôt creuse de la PLX-500.
Il est indispensable d’être plus doux lorsqu’il s’agit d’accélérer et de ralentir le bord du plateau avec ses doigt. En effet, le moteur ne semble pas avoir un couple aussi élevé que celui de la PLX-1000. C’est toutefois compréhensible puisqu’il s’agit d’un modèle économique. A titre de comparaison, la PLX-1000 peut démarrer en 0,3 seconde, tandis que la PLX-500 prend jusqu’à une seconde pour démarrer complètement. Cela n’a l’air de rien, mais la différence de performance est notable.
Malgré tout, on peut mixer et beatmatch entre deux disques. Pour être honnête, on a l’impression de pratiquer un style de DJ différent, plus introspectif.
La PLX-500 commence à montrer ses faiblesses ici, mais elle est encore utilisable. En tant que tel, il est toujours possible de mixer convenablement. Voyons maintenant de quoi elle est capable lorsqu’il s’agit du scratching.
Scratching
C’est ici que les choses se gâtent pour la PLX-500. La combinaison de sa structure en plastique et de son moteur pose des problèmes lorsqu’il s’agissait de scratch. On a besoin d’un toucher plus léger pour empêcher le plateau de s’arrêter pendant que l’on fait quelques scratchs de base. Un certain temps est nécessaire également pour que le plateau tourne à sa pleine vitesse une fois qu’on relâche le disque.
Il est donc assez difficile de réaliser des routines de scratch intermédiaires ou complexes. Il ne fait aucun doute qu’un DJ compétent sera en mesure de s’adapter en conséquence, mais cela peut conduire à la frustration pour les débutants. De plus, les DJ intermédiaires seront en mesure de faire la différence après quelques essais seulement.
Il y a également autre chose à prendre en compte : puisque vous êtes plus proche de la platine lorsque vous scratchez, vous introduisez aussi potentiellement plus de bruit. Malheureusement, il y en a une bonne quantité ici. Encore une fois, si vous scratchez ou vous exercez à la maison, cela peut être acceptable, mais dans un club bruyant, dans une cabine de DJ où il y a toutes sortes de bruit, cela peut compromettre votre set ou votre routine de scratch.
Utilisation en DVS
L’utilisation de la PLX-500 avec Rekordbox DVS est la dernière chose sur laquelle nous attarder. Elle n’est pas livrée avec une licence Rekordbox DVS, et vous devez toujours connecter une table de mixage ou un contrôleur DJ compatible Rekordbox DVS à votre ordinateur portable. L’installation et le calibrage sont toutefois un jeu d’enfant, comme c’est le cas avec les DVS aujourd’hui.
La plupart du temps, tout se passe bien, mais il est possible que l’on entende parfois des artefacts de wobble. Cela est peut-être dû à Rekordbox DJ ou Rekordbox DVS.
Elements de la PLX-500
Chassis
Tout d’abord, la coque de l’unité est presque entièrement faite de plastique dur, comme nous l’avons vu. Bien sûr, il y a une base lourde à l’intérieur, mais presque tout le reste est en plastique, y compris les plaques supérieures et inférieures. Cela signifie que, dans son ensemble, la platine est plus sensible aux vibrations et aux chocs accidentels, ce qui se produit normalement pendant un set DJ.
Bras
Le bras de lecture en métal semble plus léger que celui de la PLX-1000, et l’assemblage est en plastique. Là encore, une masse moindre signifie qu’il est plus sensible aux petits chocs et aux coups, qui peuvent potentiellement faire sortir l’aiguille de son sillon.
Boutons et éclairage
La PLX-500 comprend une lumière rouge qui se reflète sur le plateau, comme sur la PLX-1000. De ce côté là, il n’y a rien à redire. Le bouton Start/Stop a une finition en aluminium plutôt standard sur les platines de Pioneer DJ. On a aussi des boutons pour définir la vitesse de rotation (33-45-78 tours) et pour démarrer la platine.
Contrôle du tempo
Le contrôle du pitch est agréable, et plutôt réactif. Il n’empêche pas de pouvoir mixer convenablement. Toutefois, il n’y a pas de possibilité d’ajuster l’intervalle du pitch, qui est compris entre -/+ 8%. C’est un peu dommage, car c’est utile pour pouvoir mixer plus facilement des morceaux avec des tempos très différents, ou créer des transitions avancées.
Moteur
Le couple moteur, même s’il reste élevé, est toutefois plus faible que sur la PLX-1000, comme nous l’avons déjà fait remarquer. Le temps de démarrage qui prend jusqu’à 1 s est également à prendre en compte lorsqu’on manipule la platine. Toutefois, rappelons qu’il s’agit d’une platine à petit budget, ce qui explique ces différences
Plateau
Enfin, le plateau métallique sous-jacent n’est pas aussi dense que celui du PLX-1000. Il ne semble pas aussi solide que le modèle phare de Pioneer DJ.
Notre avis sur la PLX-500
En résumé
La PLX-500 n’est pas le meilleur choix pour les DJs qui cherchent une paire de platines robustes. Pour une utilisation générale à la maison et un peu d’entraînement, elles conviennent parfaitement. Par contre, pour une utilisation en concert, il est préférable d’économiser un peu plus d’argent pour acheter une paire de platines plus solide.
A quel type d’utilisateur se destine la PLX-500?
Pioneer DJ a fait un bon travail en distillant les éléments essentiels d’une platine DJ (par exemple, le contrôle du pitch, un couple acceptable, un bras de lecture réglable), et c’est parfait pour ceux qui veulent commencer. Mais ce n’est pas quelque chose que vous voudriez emmener à un concert en raison de sa construction trop substantielle. La PLX-500 sera donc destinée au débutants ou aux DJ désirant s’entraîner à la maison.
Les DJ intermédiaires et professionnels devront économiser et chercher ailleurs.
Quelles sont les alternatives à la PLX-500 ?
Les modèles Reloop RP-7000MK2 ou Stanton ST150, par exemple, sont de meilleures options. En plus, elles coûtent moins cher que le modèle phare PLX-1000 de Pioneer DJ ! Bien sûr, vous pouvez aussi opter pour une paire de Technics 1200 d’occasion, ou investir dans la PLX-1000, qui est plus onéreuse mais d’excellente qualité.
Combien coûte une platine PLX-500 ?
A l’heure où nous écrivons cet article, la PLX-500 coûte environ 350€. Toutefois, si vous devez absolument acheter une Pioneer DJ, et si vous devez acheter du neuf, nous vous conseillons d’économiser pour acheter une paire de PLX-1000.
Si votre budget est inférieur à 800 €, vous pouvez vous tourner vers d’autres modèles de Reloop, Numark ou Stanton. Contrairement aux contrôleurs DJ, sur lesquels la qualité audio sera identique avec d’un modèle de 200 ou 1000 euros, avec les platines vinyles, investir plus d’argent fait la différence.