- Nombre de voies : 2 voies, 2 decks
- Logiciel : Serato DJ Pro (Expansion pack fourni)
- Poids : 10.7 kg
- Dimensions : 732 x 382.2 x 82.4 mm
- Carte son : 24 bits/48 kHz
- Ratio SNR : 110 dB (USB), 95 dB (LINE), 84 dB (PHONO)
- Distorsion : < 0.003 % (Line)
- Connectique : 2 sorties Master (XLR,RCA), 1 retour cabine (TRS jack), 2 sorties casque en jack et mini-jack, 2 entrées Phono/Line (RCA), 1 entrée micro (combo XLR/jack), 1 auxiliaire (RCA), 2 ports USB
Le DDJ-REV7 est un nouveau contrôleur DJ phare de Pioneer DJ pour Serato. Il est destiné aux DJ de type scratch/battle qui préfèrent un système inspiré des platines. Avec ses jogs motorisés, c’est une belle tentative de Pioneer DJ d’égaler des unités comme le Rane One. Ayant également déjà fait une revue sur le site de son cousin le génial DDJ-REV1 (qui est lui plus destiné aux débutants), que nous réserve le REV7 ? C’est ce que nous allons voir ensemble dans cet article. C’est parti !
Installation du DDJ-REV7
Mise en place
L’installation se fait sans problème, est est similaire aux autres contrôleurs DJ.
Il vous faut connecter les micros que vous souhaitez utiliser, brancher vos moniteurs amplifiés ou la table de mixage du club, et brancher votre ordinateur portable. Un câble est fourni, mais si vous souhaitez brancher un deuxième ordinateur portable, vous aurez besoin d’un deuxième câble.
Assurez-vous que les sélecteurs de canaux sont réglés sur l’entrée correcte de l’ordinateur portable, et vous pouvez commencer à mixer.
Il convient également de souligner que Pioneer DJ fournit un jeu d’autocollants que vous pouvez utiliser comme marqueurs sur le vinyle de contrôle. Il y a bien un « marqueur » intégré qui s’affiche sur l’écran, mais certains DJ préféreront peut-être un autocollant physique. Aucune latence garantie !
Logiciel
Le DDJ-REV7 déverrouille Serato DJ Pro. Il suffit de créer un compte sur le site web de Serato, de télécharger le logiciel et le tour est joué. La boîte contient un bon pour le Pack d’extension des fonctions musicales Pitch ‘n Time de Serato
Il est toujours utile de consulter les pages d’assistance de Pioneer DJ pour s’assurer que vous utilisez le dernier firmware et le mettre à jour sur le REV7. Il est également important de mettre à jour la dernière version de Serato DJ Pro si vous êtes déjà utilisateur. En effet, le DDJ-REV7 ne sera pas reconnu par les versions précédentes du logiciel. Des pilotes audio sont nécessaires pour Windows, et un utilitaire de configuration doit être installé pour Windows et Mac.
Prise en main du DDJ-REV7
Le DDJ-REV7 est un contrôleur assez grand, bien qu’il soit toujours possible de le porter sous le bras. Il s’agit de la gamme haute des tailles moyennes. Toutefois, il est loin d’être aussi encombrant que le XDJ-XZ par exemple. Il est relativement peu profond, avec des patins en caoutchouc en dessous au lieu de pieds.
Son poids est assez lourd, en grande partie à cause des moteurs intégrés pour faire tourner les plateaux. Il semble très bien construit. Les surfaces supérieures sont plaquées en métal, tandis que les côtés et le fond sont en plastique, comme c’est le cas pour les appareils professionnels de Pioneer DJ. Il est entièrement noir, avec un mélange de boutons, faders et pads argentés, noirs, blancs et gris. Un design au top donc ! D’ailleurs il a remporté le prix « Best of the Best » du Red Dot Design Award 2022. C’est l’un des plus grands concours de design du monde, rien que ça !
Disposition du DDJ-REV-7
Si vous avez déjà utilisé une paire de platines en position battle et une table de mixage DJM-S7 (ou toute autre table de scratch/battle), vous allez vous sentir étrangement à l’aise avec le DDJ-REV7. Et pour cause, sa disposition en est directement inspirée ! Comme avec le DDJ-REV1, Pioneer DJ a fait le choix ici d’adopter cette disposition emblématique des amateurs de scratch directement sur un contrôleur DJ.
Prise en main des jogs
Concernant les platines, les turntablists vont les adorer instantanément. Le toucher est parfait, le couple (réglable) est authentique. Si vous êtes inquiet à l’idée d’utiliser des platines de 7 pouces au lieu de 12 pouces, ne vous inquiétez pas : l’adaptation se fait en un rien de temps.
Les platines du Rane One sont fantastiques, mais celles-ci sont tout aussi bonnes. En plus de cela, elles se distinguent par l’absence d’axe central et par des écrans intégrés. Comme nous le verrons dans la suite, ces écrans peuvent afficher des formes d’onde verticales, que vous pouvez agrandir et réduire indépendamment du logiciel. Ils peuvent également afficher les temps de piste.
Le marqueur numérique de la platine sur l’écran a un tout petit peu de latence. Cela explique peut-être pourquoi des autocollants sont fournis !
Taille de l’unité
En termes de taille, l’unité est juste assez grande pour oublier qu’on n’utilise pas des équipements séparés après un certain temps. En particulier pour le DJing de performance, l’une des critiques des contrôleurs est qu’ils sont trop exigus. Cela vous oblige à vous serrer les coudes pour manipuler leur commandes, et non à vous « étendre » sur le matériel comme vous le faites naturellement avec des unités séparées. Ce n’est pas le cas ici. Les dimensions sont parfaites, tout en restant portables.
Cette sensation de « naturel » est grandement favorisée par le fait que la table de mixage n’est pas une réflexion après coup, mais plutôt une reproduction fidèle d’une DJM-S9/S7. Aucun contrôleur, à l’exception du très économique DDJ-REV1, n’a jamais adopté cette disposition auparavant. Et alors que le DDJ-REV1 semble un peu à l’étroit, ici elle fonctionne parfaitement. Tout est là où vous l’attendez !
Bien sûr, cette apparente simplicité de conception cache une grande réflexion de la part de l’équipe de développement de Pioneer DJ. Les sections au-dessus des platines trahissent cette déviation par rapport à l’équipement qui a inspiré ce contrôleur. C’est ici que se trouvent certaines des nouvelles fonctionnalités (nous allons y venir), mais aussi les commandes des boucles. Ces contrôles sont la seule partie un peu forcée, et que vous devrez « apprendre ». Les commandes sont bonnes, mais le positionnement est un peu inhabituel au début.
Dans l’ensemble, le DDJ-REV7 est un succès immédiat lorsque vous commencez à mixer avec. Il a un bon son, il est agréable au toucher et les commandes sont toutes de qualité supérieure. Examinons maintenant certaines des caractéristiques individuelles les plus remarquables du REV7.
Fonctions du DDJ-REV7
Jog wheels motorisés
Les deux decks du contrôleur sont dominés par des plateaux motorisés de 7 pouces, qui ressemblent à des platines. Ils possèdent des bords avec de points stroboscopiques, et des surfaces en « vrai vinyle ». Le vinyle est doté d’une trou permettant de voir les écrans intégrés. Il se soulève et, en dessous, se trouvent des disques en plastique (slip sheets). Ces derniers font office de patins, permettant à la surface supérieure du vinyle de se comporter comme un vrai vinyle sur une platine. Ces disques sont facilement remplaçables et seront bientôt disponibles, soit auprès de Pioneer DJ, soit auprès de tiers, pour le DDJ-REV7.
Il s’agit d’une conception intelligente. Cela signifie que, contrairement aux platines à l’aspect plus traditionnel du Rane One, elles n’ont pas d’axe central ni de mécanisme de verrouillage. Ce qui signifie qu’il y a plus d’espace pour les mains et, bien sûr, pour les écrans intégrés. Elles sont également excellentes et franchement convaincantes.
L’autre grande nouveauté est que Pioneer DJ a opté pour une disposition en battle, comme nous l’avons vu. C’est comme si vous aviez tourné deux platines à 90 degrés, comme le font généralement les DJ qui scratch.
Sur une vraie platine, le bouton Start/Stop se trouverait en bas à droite et la commande de pitch en haut à l’horizontale. C’est exactement l’endroit où se trouvent ces commandes sur le DDJ-REV7.
En haut de chaque section de platine se trouvent également un bouton encodeur pour la bibliothèque. On retrouve aussi d’autres boutons, une boucle automatique, des commandes de Slip/Censor/Key Control, de gestion du tempo, ainsi qu’un ensemble de quatre boutons alignés sur une nouvelle fonction « Instant Scratch ». Mais comme nous le verrons, ils font beaucoup plus que cela (nous y reviendrons). Les platines elles-mêmes sont dotées de boutons discrets de pitch bend et de zoom pour les formes d’onde, de boutons d’affichage, et Start/Stop.
Mélangeur et contrôle des voies
De même que les sections de platines s’inspirent des platines DJ conçues pour le scratch, la section de mixage s’inspire des tables à deux voies Serato de Pioneer DJ. Elle reprend notamment la DJM-S7 actuelle et son prédécesseur extrêmement populaire, la DJM-S9.
On a donc la disposition classique du type scratch ! Le tiers inférieur de la table de mixage est consacré au crossfader et aux upfaders Magvel Pro de haute qualité. On a aussi quelques autres commandes placées à l’écart. On y retrouve des boutons de réglage du casque, une fonction Smooth Echo et le volume de l’échantillonneur.
La section centrale de la table de mixage est réservée aux pads de performance, dont la taille et la qualité sont identiques à celles de la DJM-S7. C’est également là que vous trouverez les boutons de Silent Cue, qui permet de couper le son d’un morceau sur la piste. C’est un ajout appréciable.
La section supérieure de la table de mixage reprend les caractéristiques des tables de mixage de la série S. On y retrouve notamment :
- Des leviers d’effets
- Le contrôle des effets matériels intégrés et des effets logiciels de Serato
- Les boutons standard de volume, d’égalisation et de filtre, y compris les boutons Booth et Master
- Les commutateurs de canaux, qui vous permettent de choisir entre deux ordinateurs portables exécutant Serato, et les sources phono/ligne
Contrôles avant
Sur la partie avant du contrôleur, on retrouve les commandes du micro, des contrôles supplémentaires du mixage, les prises pour casque et les contrôles d’entrée auxiliaire.
Pour la table de mixage, il y a des interrupteurs d’inversion de courbe (pour le crossfader et les upfaders), des boutons de réglage de la courbe pour les trois faders, et un bouton mécanique « feeling adjust » pour serrer ou desserrer le crossfader.
Il y a des contrôles du gain pour deux micros, plus des commandes d’égalisation et d’écho (combinées pour les deux micros). On a aussi un bouton talkover pour le micro. On a des sorties jack et mini-jack pour le casque, et les contrôles des auxiliaires comprennent un bouton de volume et un commutateur à trois voies pour off/line/portable. Cela permet d’ajuster le gain d’entrée en fonction du type de dispositif auxiliaire que vous avez branché).
Connectique arrière
De gauche à droite, on trouve les sorties master symétriques XLR et asymétriques RCA, les retours en TRS symétrique, les deux prises USB pour les ordinateurs portables, puis les entrées analogiques. Ces dernières comprennent deux paires de RCA avec commutateurs ligne/phono pour les canaux principaux, et une paire de RCA pour l’entrée auxiliaire. Il n’y a pas d’entrée mini-jack pour l’entrée auxiliaire, malgré ce que le réglage « portable » sur le commutateur avant pourrait vous faire croire.
À l’extrême droite, on trouve deux entrées micro, l’une sur XLR/TRS « omni », l’autre sur jack 6,35 mm symétrique, toutes deux dotées de boutons d’atténuation permettant d’équilibrer les niveaux des microphones, en fonction du type de microphones utilisés.
L’entrée d’alimentation est, malheureusement, de 24V DC avec une brique d’alimentation fournie. Cela aurait dû être une prise IEC avec le transformateur intégré à l’unité, car cette disposition est plus pratique pour l’utilisateur professionnel. Cela éliminerait le problème potentiel de trouver une brique d’alimentation de rechange s’il y avait des problèmes avec celle fournie en déplacement.
Un emplacement pour un verrou Kensington à l’arrière complète le tout.
Ecrans intégrés
On va donner un peu plus de détails à ce sujet, car il s’agit de quelque chose de complètement nouveau pour les contrôleurs DJ motorisés. Les modes d’affichage vous donnent une forme d’onde zoomée (réglable), plus la forme d’onde complète, et la forme d’onde détaillée de l’autre platine. On a également la tonalité du morceau, le mode de boucle actuel, le réglage du temps, le réglage du tempo et de la plage de tempo.
Le mode Virtual Deck est un peu plus proche de celui d’une CDJ, ce qui inclut davantage de BPM et de données sur le temps écoulé au détriment des formes d’onde. Vous pouvez également opter pour l’affichage d’une illustration, ou même faire afficher votre logo de DJ! C’est une touche plutôt agréable.
Instant Scratch
Une autre toute nouvelle fonctionnalité est Instant Scratch. En appuyant sur le bouton Instant Scratch situé en haut d’une des platines, vous pouvez charger une scratch loop pour cette platine. Cela se fait en appuyant sur l’un des quatre boutons disposés horizontalement en haut de la platine. Deux de ces boucles sont des ensembles de sons de scratch individuels et familiers. Les deux autres ressemblent davantage à des pauses en boucle.
Le but est de vous donner un accès instantané à des sons de scratch utilisables pour scratcher sur quelque chose que vous jouez sur l’autre platine. Mais comme ces sons sont intégrés dans le matériel, vous pouvez les utiliser sans même avoir branché Serato.
Et comme vous obtenez un mélange de sons de type one shot et de boucles, il est parfaitement possible d’avoir une boucle en cours de lecture sur une platine et de scratcher dessus sur l’autre. Le DDJ-REV7 devient ainsi une station autonome d’entraînement au scratch, et c’est génial.
L’inconvénient est que les sons et les boucles ne sont pas « authentiques ». La plupart des DJ préféreraient probablement utiliser des sons plus connus. Ils sont proches mais ne correspondent pas à ceux que nous connaissons et aimons tous. Il ne semble hélas pas y avoir de moyen de les changer dans le firmware.
Cependant, tout n’est pas perdu ! Cela nous amène à la deuxième fonction de ces nouveaux boutons.
Performance Pads
Ces quatre petits boutons peuvent également être utilisés comme des pads supplémentaires pour Serato, en plus des pads de performance sur la section de mixage. Ils sont appelés Deck Pads. On peut choisir entre Hot Cue, Saved Loop, Sampler ou Scratch Bank. Cette dernière étant en fait la version logicielle où vous pouvez « scratcher instantanément » avec les échantillons de votre choix, à partir de Serato.
Vous disposez donc des huit pads de performance principaux de Serato, plus ces quatre-là. Une autre façon de les utiliser est de les régler pour déclencher quatre samples, par exemple. Cela signifie que vous n’aurez jamais à basculer les pads principaux en mode Sample pour le faire. Vous libèrerez ainsi ces derniers pour les utiliser pour vos Hot Cues, par exemple.
Il s’agit d’une fonctionnalité intéressante, notamment parce que vous ne pouvez pas « diviser » les pads principaux en deux ensembles de quatre comme c’est le cas sur certains autres appareils DJ Pioneer.
Les pads de performance eux-mêmes correspondent à l’expérience complète des pads Serato. Physiquement, ils sont entièrement RVB et de taille normale. Ils contrôlent les Hot Cues, Loop Roll, Saved Loops, Sampler, Pitch Play, Slicer Loop, Saved Flips, et Scratch Bank.
Effets logiciels et matériels
L’appareil intègre 22 effets matériels appelés Beat Effects. Les effets écrits sont l’écho, le spin, le flanger, la réverbération, le vinyl brake et le Duck Down (ce dernier est vraiment cool !).Un effet supplémentaire qui n’est pas pris par défaut mais qui vaut la peine d’être recherché est « Fill Out« , qui est comme un effet Transform plus créatif.
Chaque effet a un paramètre supplémentaire, tous réglables à partir du matériel, aidé par le petit écran au milieu de la table de mixage.
Avec les effets matériels, l’effet choisi fonctionne sur les deux platines. Mais avec les effets logiciels Serato, vous avez jusqu’à trois effets par platine ! Là encore, tout peut être réglé à partir de la table de mixage. Bien entendu, vous disposez également d’un filtre à un seul bouton par voie. Cela fait que, dans l’ensemble, l’unité dispose d’une vaste gamme d’effets (de tous types) avec lesquels vous pouvez jouer.
Comme avec la DJM-S7, qui a inspiré la section sur la table de mixage ici, vous ne serez pas à court d’idées créatives en matière d’effets !
Fonctionnalités supplémentaires
Lorsque vous êtes DJ avec deux platines DVS et une table de mixage Serato telle que la DJM-S7, vous ne disposez toujours pas de toutes les commandes dont bénéficient les DJ utilisant des contrôleurs haut de gamme plus conventionnels.
Ce n’est pas le cas avec le DDJ-REV7. Il y a un nombre surprenant de commandes supplémentaires qui rendent le DDJ-REV7 très polyvalent pour bien plus que les DJ de type scratch. En voici quelques-unes :
- Sync – Oui, elle est présente et correcte.
- Slip Mode– Souvent laissé de côté sur les appareils « puristes », mais il est utile et vous permet de scratcher, de jouer avec les cues, etc. sans perdre votre place dans la piste/mix.
- Censor/reverse – Une fonction indispensable pour les DJ d’événements qui souhaitent enlever instantanément les paroles explicites, mais aussi une fonction de performance intéressante en soi.
- Key sync, key shift et key lock – En fait, le pack d’extension Pitch ‘n Time fourni et les commandes matérielles vous donnent un contrôle total sur tous les aspects du changement de tonalité.
- Tempo reset – Une fonction de la platine, très utile sur le plan créatif et qui, à notre connaissance, n’a jamais été proposée sur un contrôleur auparavant.
- Stop time – Chaque platine dispose d’un contrôle qui va de instantané à « couper la puissance de la platine ».
- Pitch bend – L’unité dispose même de bonnes vieilles commandes de pitch bend pour mettre les pistes en rythme sans toucher les plateaux.
Il convient également de souligner que le DDJ-REV7 dispose d’un « démarrage instantané« , comme les Rane Twelve/Rane One. Certes, il y a le Silent Cue, utilisé par les DJ en DVS pour resserrer le timing lors du démarrage d’une platine. Mais en fait, le fait d’appuyer sur le bouton Start/Stop semble lancer la musique instantanément de toute façon, malgré la « traînée de la platine » lorsque le moteur prend de la vitesse. C’est une chose utile, car il n’y a pas de cue temporaire comme on le trouve sur tous les autres contrôleurs (même le DDJ-REV1 de conception similaire).
Ajustement des paramètres
Il existe un mode Utilitaire, qui vous permet d’utiliser les écrans des jogs pour visualiser et modifier toutes sortes de choses. Par exemple, vous pouvez
- Ajuster le comportement du Smooth Echo – Le Smooth Echo déclenche un écho pour terminer automatiquement une routine, et ici vous pouvez choisir quelle action le déclenchera.
- Choisir la durée de l’écho du micro – On aurait aimé voir une option de réverbération ici aussi.
- Ajustez le couple du moteur – Faites en sorte que les platines se comportent comme vous le souhaitez.
- Changez les caractéristiques du micro – Mode/level du Talkover, low-pass, si le micro va aux moniteurs de la cabine, etc…
- Ajustez les caractéristiques de la sortie Master – Limiteur, mono/stéréo, etc.
- Réglez la luminosité des LED et de l’écran
C’est honnêtement assez incroyable le nombre de choses que l’on peut régler sur ce contrôleur. Il offre une capacité de customisation très complète, et cela permettra aux DJ de personnaliser totalement leur équipement.
Notre avis sur le DDJ-REV7
En résumé
Pioneer DJ a donc lancé un contrôleur avec plateaux motorisés ! Et c’est une victoire haut la main. La disposition est parfaitement logique (platines en mode battle, disposition de la table de mixage DJM-S9/7). Les platines sont à la fois technologiquement intelligentes et fonctionnent vraiment bien.
L’adapter à Serato est parfaitement logique, à la fois pour les DJ (la plupart des DJ qui font du scratch utilisent Serato) et pour la gamme de produits Pioneer DJ (son propre logiciel Rekordbox pour le kit club, le logiciel Serato pour le kit scratch/performance).
Mais en raison de toutes les fonctions supplémentaires, dont beaucoup sont très adaptées aux contrôleurs DJ, le DDJ-REV7 est probablement mieux considéré comme un contrôleur DJ polyvalent pour les fêtes, les formats ouverts, le scratch, les battles et les performances.
Pioneer DJ DDJ-REV7 vs Rane One
Le principal concurrent du DDJ-REV7 est le Rane One. Il s’agit d’un contrôleur plus petit, légèrement plus portable, et doté d’une disposition de platines plus traditionnelle. Certains DJs peuvent le préférer, mais selon nous, les écrans des jogs du REV7 sont cool, et le mode battle est parfaitement logique.
Le Rane One n’a eu aucune concurrence dans la catégorie des plateaux motorisés, jusqu’à maintenant… Il dispose également d’une table de mixage plus étroite que le REV7. Cela signifie que les DJ habitués à utiliser des appareils de grande taille ont une courbe d’apprentissage plus importante avec le Rane One. Enfin, il possède moins de fonctionnalités que le REV7. Le REV7 est un peu plus cher, mais vous en aurez plus pour votre argent.
Inconvénients
Il y a quelques points que nous n’avons pas appréciés, même s’ils sont mineurs. La plus importante est la brique d’alimentation au lieu de l’intégration du transformateur dans l’appareil. Cela semble un peu bon marché. En dehors de cela, les sons d’Instant Scratch ne sont pas forcément ceux que nous pensons que la plupart des DJ de scratch recherchent idéalement.
Mais malgré cela, il y a tellement de choses à aimer ici que nous pensons que le DDJ-REV7 va très bien se comporter. Il est très agréable à utiliser, il est très beau, il a un son exceptionnel et il intègre de nombreuses innovations. En tant que premier contrôleur motorisé pour Pioneer DJ, c’est une réussite éclatante, et nous pensons qu’il sera très apprécié.
Bonjour, esse compatible avec Rekordbox ?
Car je tourne avec plusieurs Dj, certain sur Serato et d’autre Rekordbox
Car le Controleur que je voulez est tellement dur à avoir (XZ)
Cordialement
Guy
Bonjour,
Non malheureusement le REV7 n’est pas compatible avec Rekordbox actuellement… Peut-être lors d’une future mise à jour on espère !
Pour le XZ, il est clair qu’il a beaucoup de succès, nous allons voir s’il est possible d’en réapprovisionner… Nous vous tiendrons au courant lorsque c’est le cas, en attendant, n’hésitez pas à revenir faire un tour !